Polymères synthétiques numériques
Aperçu
Synthèse et séquençage de polymères numériques pour le stockage massif de données
Jean-François LUTZ, DR CNRS
L’objectif du projet est de stocker des données sur d’autres types de polymères que l’ADN.
L’utilisation de polymères numériques synthétiques est une alternative prometteuse à l’ADN pour le stockage moléculaire de données. Dans ce projet, la structure moléculaire de ces polymères sera optimisée pour faciliter leur vitesse d’écriture et de lecture ainsi que leur stabilité dans le temps. Les partenaires de de projet exploreront aussi des pistes pour créer des polymères numériques effaçables ou réinscriptibles.
Bien que plusieurs aspects importants (écriture, lecture et stockage) aient déjà été démontrés, les polymères numériques synthétiques n’ont été découverts que très récemment. Ainsi, pour parvenir à un stockage massif de données, de nombreux défis scientifiques et technologiques restent encore à relever.
Mots clés : chimie des polymères, polymères numériques, chimie analytique, séquençage
Nos défis
Nos recherches
Accélérer la synthèse de polymères numériques
Écrire les polymères plus rapidement et accroître leur longueur. Sélectionner des réactions à haut rendement et ultra-rapides pour la construction des polymères. Développer des alphabets « augmentés » (c’est à dire contenant plus de symboles codés que les quatre bases de l’ADN).
Développer des bibliothèques de polymères organisés
Organiser dans l’espace des bibliothèques de polymères numériques. Explorer différents types de matériaux (micro-puces, réseaux, cristaux) permettant de stocker de l’information en 2D ou en 3D.
Optimiser les méthodes de séquençage des polymères synthétiques
Lire les polymères numériques rapidement et sans erreur. Étudier des techniques analytiques non destructives comme le séquençage nanopore. Mettre au point des méthodes d’analyse parallèles permettant le séquençage haut-débit.
Éditer les données stockées dans les polymères
Effacer l’information stockée sur les polymères à l’aide de procédés thermo- ou photo-stimulés. Modifier or réparer l’information des fichiers moléculaires. Explorer de nouvelles stratégies pour obtenir des polymères réinscriptibles.
Le consortium
CNRS, Université d’Aix-Marseille, Université d’Evry Val d’Essonne, Université de Haute Alsace, Université de Strasbourg
Mobiliser la communauté française de la recherche pour créer un écosystème dédié au stockage de l’information moléculaire
Apporter de nouvelles solutions de synthèse permettant de faire du stockage massif de données
Aboutir à des brevets fondateurs dans le domaine du stockage
Une communauté de 17 chercheurs et enseignants chercheurs, 6 post-doctorats et 7 doctorats proposés sur la durée du PEPR ainsi que la création d’un poste d’ingénieur et d’une chaire junior.
Institut de Science et d’Ingénierie Supramoléculaires (ISIS – CNRS, Université de Strasbourg)
Institut de Chimie Radicalaire (ICR – CNRS, Université Aix-Marseille)
Institut des Matériaux de Mulhouse (IS2M – CNRS, Université de Haute Alsace)
Laboratoire d’Innovation Moléculaire et Applications (LIMA – CNRS, Université de Haute Alsace, Université de Strasbourg)
Laboratoire Analyse, Modélisation, Matériaux pour la Biologie et l’Environnement (LAMBE – CNRS, Université d’Evry Val d’Essonne)
Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC – CNRS, Inserm, Université de Strasbourg)
Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC – CNRS, Université de Strasbourg)